Coup d'oeil sur les oiseaux et la biodiversité de l'île de Batz
Actualités concernant la faune et la flore de l'île de Batz
Découvrez les richesses de l'île de Batz : oiseaux marins, oiseaux des jardins, insectes et les plantes du littoral.
Toutes les photographies sont prises sur l'île de Batz.
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Un couple de canards souchet était observable, ce matin, à la mare du Prad en compagnie d’un couple de cygnes tuberculés et d’une demi-douzaine de canards colvert.
La grande marée permet d’observer les limicoles à la grève blanche et la barge baguée en Norvège est vite identifiée. Elle était accompagnée, aujoud’hui, d’une vingtaine de barges et d’une centaine de bécasseaux sanderling ou variables.
Barges rousses dont celle baguée en Norvège tout à droite
Barges rousses dont celle baguée en Norvège tout à droite
Barges rousses dont celle baguée en Norvège tout à droite
L’observation d’une bernache nonnette est toujours un événement même s’il c’est déjà produit cette année au même endroit. Le couple est resté une petite heure près d’Enez ar Prat avant de s’envoler vers le Nord.
C’est la cinquième observation de l’année en Bretagne pour cette espèce.
Paramètres de l’observation : vents d’Est 40 km/h – température 11° – marée basse coefficient 50.
Sur l’île de Batz, l’observation des bergeronnettes des ruisseaux est assez fréquente même si, en nombre d’individus, elles ne rivalisent pas avec les bergeronnettes grises. Aujourd’hui ces dernières étaient dans les champs de pommes de terre pendant qu’une bergeronnette des ruisseaux fouillait le goémon à Porz ar Roch.
Beaucoup de limicoles aujourd’hui, à marée basse, à la grève blanche : bécasseaux sanderling, bécasseaux variables, pluviers argentés, huîtriers pie mais aussi une vingtaine de barges rousses dont une qui a été baguée en Norvège le 5 mars de l’an dernier et qui a été régulièrement observée à la grève blanche depuis le 19 octobre dernier.
Paramètres de l’observation : vents de Noroît 40 km/h – température 11° – marée basse coefficient 51.
Une trentaine d’espèces d’oiseaux marins ou oiseaux d’eau sont susceptibles d’être observables sur l’île de Batz en mars. Les espèces identifiées, depuis le début de l’année, sont : aigrette garzette, barge rousse, bécasseau sanderling, bécasseau variable, bécassine des marais, bernache cravant, bernache nonnette, canard colvert, canard siffleur, canard souchet, chevalier gambette, cormoran huppé, grand cormoran, grand gravelot, courlis cendré, courlis corlieu, cygne tuberculé, fou de Bassan, foulque macroule, goéland argenté, goéland brun, goéland cendré, goéland marin, grèbe castagneux, grèbe huppé, grèbe esclavon, grèbe à cou noir, guillemot de Troïl, harle huppé, héron cendré, huîtrier pie, martin-pêcheur d’Europe, mouette pygmée, mouette rieuse, pingouin torda, plongeon imbrin, pluvier argenté, râle d’eau et tadorne de belon. Dans le nombre d’individus par espèces, les goélands argentés, les bernaches cravant, les tournepierres à collier et les huîtriers pie sont les plus nombreux.
Depuis 2021, il n’y a pas eu d’observations, sur l’île, de vanneaux huppés. Ces derniers sont présents par centaines sur la côte léonarde et sur Brignogan en particulier.
Le mois de mars sera marqué par le départ de nombreux oiseaux migrateurs vers leurs sites de nidification. Progressivement, le nombre de limicoles et les bernaches cravant vont diminuer.
Les observations de puffins, de labbes, de sternes et d’autres espèces de plongeons devraient enrichir rapidement le nombre d’espèces observées sur l’île.
Les tournepierres à collier sont observables sur le littoral nord de l’île (ici à Bilvidik le 1er mars)
Les tournepierres à collier sont observables sur le littoral nord de l’île (ici à Bilvidik le 1er mars)
Les tournepierres à collier sont observables sur le littoral nord de l’île (ici à Bilvidik le 1er mars)
En ce qui concerne les oiseaux communs, ils sont très nombreux mais ce sera le troglodyte mignon qui se fera le plus entendre : il est présent sur l’ensemble de l’île y compris sur les plages du nord. Les pies bavardes ont déjà commencé à nidifier.
Le grand cormoran se différencie du cormoran huppé par sa taille mais aussi et surtout par son long bec dont l’extrémité est très crochu. Les deux espèces sont très actives et observables dans le chenal et sur le littoral nord de l’île.