Coup d'oeil sur la biodiversité de l'île de Batz et les oiseaux en particulier
La marée de morte-eau, à mer haute, n’est pas favorable à l’observation de limicoles. Néanmoins quelques bécasseaux fréquentent la grève blanche, sur l’île de Batz, qui n’est occupée que par quelques mouettes rieuses et quelques bécasseaux de passage.
Enez ar Prad est un petit îlot dans le Nord de l’île de Batz. Il est occupé par des cormorans, des goélands, quelques limicoles et, aujourd’hui, par quatre hérons qui fréquentent les îlots rocheux de la côte Nord de l’île. Il n’est pas rare d’observer un héron cendré intégré à un petit groupe d’aigrettes sur la mare, toute proche, du Prad.
La barge rousse a une envergure d’environ 70 cm. Sa « voilure » lui permet de réaliser les plus longs vols du monde animal. La barge est en halte migratoire sur l’île de Batz avant de rejoindre, probablement, la Mauritanie ou une zone de l’Afrique de l’Ouest.
Le goémon d’épave en décomposition est une réserve de nourriture pour les limicoles. Vers marins, puces de mer et insectes grouillent dans les algues et attirent les limicoles dont les tournepierres à collier et, plus rare, un chevalier guignette et un courlis corlieu.
Beaucoup de limicoles à Bilvidik ce matin : tournepierre à collier, bécasseau variable, grand gravelot et barge rousse.
Les limicoles seront bientôt au complet sur l’île de Batz : après les courlis, barges, chevaliers et tournepierres, ce sont maintenant les bécasseaux qui font une halte migratoire sur l’île de Batz. Ce matin, les individus étaient isolés et accompagnés de gravelots.
Les tournepierrres à collier sont nombreux et peu farouches sur les plages du Nord. Ils ont une préférence pour Porz Gwenn et les petites plages à proximité de Bilvidik.
Le chevalier gambette est un oiseau migrateur limicole. Sur l’île de Batz, il est le plus souvent isolé ou en tout petit groupe mais il s’intègre facilement à d’autres limicoles dont les bécasseaux.
Petit coefficient de marée mais une multitude d’oiseaux marins sur la grève blanche. Le goémon d’épave est à l’origine de cette « sur-fréquentation » par différents limicoles, mouettes, goélands et canards colverts.
Surprise ce matin à Porz à Gored sur l’île de Batz : un traquet motteux isolé. En avril dernier, ils étaient une vingtaine à fréquenter cette plage du Nord de l’île.
