Coup d'oeil sur la biodiversité de l'île de Batz et les oiseaux en particulier
Actualités concernant la faune et la flore de l'île de Batz
Découvrez les richesses de l'île de Batz : oiseaux marins, oiseaux des jardins, insectes et les plantes du littoral.
Toutes les photographies sont prises sur l'île de Batz.
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Un premier groupe de 26 bécasseaux sanderlings était observable, ce matin, sur la grève blanche. Les bécasseaux ont encore une robe nuptiale. Le groupe est reste groupé tout en étant accompagné par deux mouettes rieuses.
Le bécasseau sanderling n’a pas de rivaux pour occuper l’espace sableux des plages : il semble infatigable par ses petites courses réalisées tout au bord de l’eau.
Paramètres de l’observation : vents d’Ouest 30 km/h – température 16° – petite bruine – marée descendante coefficient 50.
Les observations de chevaliers guignettes sont relativement rares sur l’île de Batz ce qui ne signifie pas qu’il n’y est pas présent : sa petite taille et sa couleur de robe lui permettent de passer inaperçu. Ce matin, un chevalier guignette s’est intégré à un petit groupe de tournepierres à collier rendant son identification encore plus incertaine.
Pour cette année 2024 sur l’île de Batz, ce n’est seulement que la quatorzième observation et douze ont été réalisées sur la côte Nord.
Paramètres de l’observation : vents de Noroît 35 km/h – température 16° – couvert – marée descendante coefficient 61.
Chevalier guignette derrière un tournepierre à collier
Le nombre de pies bavardes qui fréquentent les dunes, de Bilvidic au Roch, est proche de la trentaine soit le double de l’effectif le plus élevé observé l’année dernière. Les pies se concentrent dans les dunes près des chevaux à proximité de la grève blanche, de Porz Melloc et de Porz ar Roch.
Paramètres de l’observation : vents d’Ouest 25 km/h – température 17° – petite bruine.
Les observations de mésanges bleues sont fréquentes sur l’île de Batz : elles occupent l’ensemble de l’île en petits groupes. Aujourd’hui, c’est à Porz ar Raouenn que des mésanges bleues juvéniles ont effectué des petits vols dans la haie coupe-vent derrière la grève.
Paramètres de l’observation : vent de Sud-Est 10 km/h – température 20°.
Les tournepierres à collier étaient une trentaine ce matin à Bigolé. Ils étaient accompagnés par environ 160 mouettes rieuses.
Le tournepierre a réalisé sa migration vers ses sites de reproduction, situés dans le Nord de l’Europe, d’avril à juin. Une partie des tournepierres observés en août et septembre sur l’île va rejoindre l’Afrique où il passera l’hiver. Il est à noter qu’il a été observé sur l’île tous les mois depuis le début de l’année.
Paramètres de l’observation : vents de Sud-Est 15 km/h – température 19° – marée descendante coefficient 83.
C’est la première barge rousse observée sur l’île de Batz depuis le 25 juillet dernier. Les barges rousses sont régulièrement aperçues sur la côte nord finistérienne cet été mais la valeur la plus fréquente de l’effectif est l’unité.
Ce matin, sur la grève blanche, elle était à proximité d’un groupe de dix grands gravelots, d’un bécasseau sanderling et d’un tournepierre à collier.
Paramètres de l’observation : vents de Nord 5 km/h – température 16° – petite bruine – marée descendante coefficient 86.
Sur l’île de Batz, hors nidification, le pipit farlouse est l’un des passereaux les moins farouches et il se laisse volontiers approché. Ce matin, deux pipits se sont installés dans l’enclos des chevaux de la mare du Prad.
Paramètres de l’observation : vents de Nord 30 km/h – température 16° – petite pluie.
Le râle d’eau est un oiseau très discret. Sur l’île de Batz et plus précisément sur le marais de Kerabandu, il est souvent entendu mais rarement vu. Cet après midi, il a réalisé une petite toilette à proximité de trois canards colverts et d’une gallinule poule d’eau.
Ce mois de septembre sera marqué par une intensification des passages de nombreux oiseaux migrateurs dont beaucoup de limicoles mais aussi par les traquets motteux.
Cette année, sur l’île de Batz, une centaine d’espèces d’oiseaux ont déjà été observées dont 56 espèces d’oiseaux marins ou oiseaux d’eau : aigrette garzette, barge rousse, bécasseau sanderling, bécasseau variable, bécasseau violet, bécassine des marais, bernache cravant, bernache nonnette, canard colvert, canard siffleur, canard souchet, chevalier aboyeur, chevalier culblanc, chevalier gambette, chevalier guignette, cormoran huppé, grand cormoran, grand gravelot, courlis cendré, courlis corlieu, cygne tuberculé, fou de Bassan, foulque macroule, fulmar boréal, gallinule poule-d’eau, goéland argenté, goéland brun, goéland cendré, goéland marin, grèbe castagneux, grèbe huppé, grèbe esclavon, grèbe à cou noir, guillemot de Troïl, harle huppé, héron cendré, huîtrier pie, macreuse noire, martin-pêcheur d’Europe, mouette mélanocéphale, mouette pygmée, mouette rieuse, mouette tridactyle, pingouin torda, plongeon imbrin, pluvier argenté, pluvier doré, puffin des anglais, puffin des Baléares, puffin majeur, râle d’eau, spatule blanche, sterne caugek, sterne pierregarin, tadorne de belon et tournepierre à collier. Dans le nombre d’individus par espèces, les goélands argentés et les mouettes rieuses sont les plus nombreux en ce début de mois de septembre.
La singularité de l’île de Batz liée aux oiseaux d’eau est la présence, toute l’année, du pluvier argenté : il y a été observé au moins une fois par mois ce qui est unique pour notre département.
Tout comme l’île de Batz, les îlots à proximité de l’île sont dans la zone de protection spéciale de la baie de Morlaix (Natura 2000) et il est interdit de les visiter. Par ailleurs, la grive aviaire est toujours d’actualité et implique un protocole draconien pour les observateurs. Le suivi des nidifications est réalisé par l’équipe du conservateur de la réserve ornithologique de la baie de Morlaix (Bretagne Vivante).
47 oiseaux communs ont été observés depuis le début de l’année : accenteur mouchet, bergeronnette de Yarell, bergeronnette des ruisseaux, bergeronnette flavéole, bergeronnette grise, bergeronnette de Yarell, bouscarle de Cetti, bruant zizi, buse variable, chardonneret élégant, choucas des tours, cisticole des joncs, corneille noire, épervier d’Europe, étourneau sansonnet, faucon crécerelle, faucon pèlerin, fauvette à tête noire, gobemouche noir, grive draine, grive musicienne, hirondelle de fenêtre, hirondelle de rivage, hirondelle rustique, linotte mélodieuse, martinet noir, merle noir, mésange bleue, mésange charbonnière, moineau domestique, phragmite des joncs, pic vert, pie bavarde, pigeon ramier, pinson des arbres, pipit farlouse, pipit maritime, pipit spioncelle, pouillot fitis, pouillot véloce, rougegorge familier, serin cini, tarier pâtre, tarin des aulnes, tourterelle turque, traquet motteux et verdier d’Europe.
Le ragondin et le rat surmulot constituent des menaces pour la biodiversité. Il convient d’être vigilant sur la prolifération de ces rongeurs qui peuvent être à l’origine d’échecs de nidification. Par ailleurs, le ragondin a fait le vide dans le secteur de Kerabandu et il semble que seuls les foulques macroules et les gallinules poule-d’eau soient capables de lui résister.
Les observations de mouettes mélanochéphales sont relativement rares sur l’île de Batz : c’est la seconde de l’année après celle d’un groupe de 6 en début juillet au C’hleguer.
Ses rémiges blanches permettent de la différencier de la mouette rieuse qui est elle beaucoup plus courante sur l’île.
Paramètres de l’observation : vents de Noroît de 15km/h – température 21° – marée basse coefficient 68.