Des tournepierres à collier à Porz Gwenn
Les tournepierrres à collier sont nombreux et peu farouches sur les plages du Nord. Ils ont une préférence pour Porz Gwenn et les petites plages à proximité de Bilvidik.
Coup d'oeil sur la biodiversité de l'île de Batz et les oiseaux en particulier
Les tournepierrres à collier sont nombreux et peu farouches sur les plages du Nord. Ils ont une préférence pour Porz Gwenn et les petites plages à proximité de Bilvidik.
Petite surprise au Roch sur l’île de Batz : un épervier d’Europe effectue des petits vols auprès des rochers. Cette semaine, cette zone était occupée par jeunes faucons crécerelle. Un épervier est régulièrement observé, à l’opposé, près du jardin Delaselle.
Petite surprise près du lavoir du Prad : à une dizaine de mètres du plan d’eau, une anguille vivante est en grande difficulté dans les dunes. Remise dans l’eau, elle s’est remise lentement à bouger.
L’accouplement de libellules est toujours spectaculaire. Le mâle saisit la femelle par la tête ou le thorax à l’aide d’un crochet « hameçon » disposé à l’extrémité de son corps. Cette action peut être réalisée en plein vol. Le mâle replie ensuite son abdomen vers l’avant et, avec l’aide de la femelle qui le ramène sous elle, les deux partenaires forment un « cœur copulatoire ». Les accouplements sont nombreux, en ce début septembre, près du Prad sur l’île de Batz et concernent de nombreuses libellules dont les demoiselles toujours aussi séduisantes.
Beaucoup de touristes pour observer, aujourd’hui, un phoque à la dérive entre Porz Melloc et la grève blanche. Pleine mer, gros coefficient, le phoque semble endormi et se laisse dériver : en une demi-heure, il a parcouru 200 mètres entre les deux plages.
La patte de la foulque macroule, tout comme celle de la gallinule poule d’eau, est une adaptation remarquable à la vie aquatique. Elle est large et plate, avec des doigts lobés qui permettent à l’oiseau de se déplacer facilement sur l’eau.
Les doigts de la patte de la foulque macroule sont palmés, avec de nombreuses lamelles qui augmentent la surface de contact avec l’eau. Cela permet à l’oiseau de mieux propulser lui-même et de générer plus de portance. Les doigts sont également légèrement recourbés vers l’avant, ce qui permet à l’oiseau de maintenir une bonne position dans l’eau.
La patte de la foulque macroule est également robuste, ce qui permet à l’oiseau de se défendre des prédateurs. Les doigts sont armés de fortes griffes qui peuvent blesser les prédateurs qui s’approchent trop près.
Foulques, gallinules poule-d’eau, canards colverts, cygnes, aigrettes garzettes, ragondins et libellules sont en nombre à la mare du Prad sur l’île de Batz. S’y rajoutent occasionnellement des hérons cendrés et quelques limicoles.
La gallinule n’est pas bien grande mais son bec lui permet d’être respectée par d’autres habitants des plans d’eau douce. Au cours de cette confrontation, la gallinule a donné un coup de patte au ragondin qui lui a une taille quatre fois supérieure.
Le chevalier gambette est un oiseau migrateur limicole. Sur l’île de Batz, il est le plus souvent isolé ou en tout petit groupe mais il s’intègre facilement à d’autres limicoles dont les bécasseaux.
Le ragondin albinos est une mutation génétique rare qui se caractérise par une absence de pigmentation. Les ragondins albinos ont généralement des yeux rouges et des griffes claires. Ils sont également plus sensibles aux rayons UV du soleil que les ragondins normaux. Sur la photo, il semble que le ragondin ait des difficultés visuelles malgré l’heure de la prise de vue tardive (18H00). La prise de vue a été réalisée à la mare aux canards de l’île de Batz.