Beaucoup d’agitations dans le ciel à proximité de la grève blanche : les étourneaux et les pinsons des arbres sont arrivés mais, sur la grève, ce sont les pipits farlouse, les bergeronnettes grises et les traquets motteux qui profitent du goémon d’épave pour se nourrir.
Traquet motteuxBergeronnette grise et traquet motteuxBergeronnette grisePipit farlouse
Enez ar Prad est un petit îlot dans le Nord de l’île de Batz. Il est occupé par des cormorans, des goélands, quelques limicoles et, aujourd’hui, par quatre hérons qui fréquentent les îlots rocheux de la côte Nord de l’île. Il n’est pas rare d’observer un héron cendré intégré à un petit groupe d’aigrettes sur la mare, toute proche, du Prad.
Héron cendré à la mare du PradHéron cendré à la mare du PradGroupe de hérons cendrés et des cormorans à Enez ar Prad
Les bergeronnettes grises sont de retour sur l’île de Batz. Elles sont observables près de Porz ar Raouenn. Surprise : une bergeronnette des ruisseaux, plus rare, était également sur cette plage.
La cisticole des joncs est un petit oiseau insectivore de la famille des Cisticolidae. Sur l’île de Batz, elle peut être observée entre Kerabandu et Penn an Enez mais ce matin, surprise, elle était entre Goales et Porz Melloc.
Sur l’île de Batz, le troglodyte mignon niche dans les ronciers en bordure du sentier littoral mais aussi dans les rochers des plages du Nord. En septembre, les troglodytes sont des oiseaux faciles à observer car peu farouches.
Le troglodyte mignon pèse une dizaine de grammes !
Petite surprise au Roch sur l’île de Batz : un épervier d’Europe effectue des petits vols auprès des rochers. Cette semaine, cette zone était occupée par jeunes faucons crécerelle. Un épervier est régulièrement observé, à l’opposé, près du jardin Delaselle.
La patte de la foulque macroule, tout comme celle de la gallinule poule d’eau, est une adaptation remarquable à la vie aquatique. Elle est large et plate, avec des doigts lobés qui permettent à l’oiseau de se déplacer facilement sur l’eau.
Les doigts de la patte de la foulque macroule sont palmés, avec de nombreuses lamelles qui augmentent la surface de contact avec l’eau. Cela permet à l’oiseau de mieux propulser lui-même et de générer plus de portance. Les doigts sont également légèrement recourbés vers l’avant, ce qui permet à l’oiseau de maintenir une bonne position dans l’eau.
La patte de la foulque macroule est également robuste, ce qui permet à l’oiseau de se défendre des prédateurs. Les doigts sont armés de fortes griffes qui peuvent blesser les prédateurs qui s’approchent trop près.
Foulque macrouleLes pattes de la gallinule poule d’eau ont des caractéristiques qui lui permettent de se défendre face à ses prédateurs.