Coup d'oeil sur la biodiversité de l'île de Batz et les oiseaux en particulier
Actualités concernant la faune et la flore de l'île de Batz
Découvrez les richesses de l'île de Batz : oiseaux marins, oiseaux des jardins, insectes et les plantes du littoral.
Toutes les photographies sont prises sur l'île de Batz.
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Parmi les limicoles à observer sur les plages du Nord, les courlis cendrés sont observables en petits groupes. En ce qui concerne les grands gravelots, ils peuvent former des petits groupes mixtes avec des bécasseaux Variable et même des tournepierres à collier.
Les deux premiers poussins foulques font l’objet d’attentions des deux adultes qui alternent chasse aux petits batraciens et garde du niz qui contient encore deux oeufs.
Deux premiers poussins de foulques macroules sont observables à la mare aux canards : ce sont les premiers et de nouvelles éclosions devraient se produire aujourd’hui et dans tous les prochains jours.
La mare aux canards réserve des surprises : aujourd’hui, trois groupes de canetons dont deux d’une douzaine d’individus et, surprise, le retour de la tortue.
Plusieurs nids de foulques sont observables à la mare aux canards. La foulque macroule y est très agressive dès qu’elle repère une présence d’intrus à proximité et chasse colvert et poule d’eau. Plus étonnant, une foulque a fait face à un ragondin jusqu’à ce que ce dernier renonce à s’approcher du nid.
Il est rare, sur l’île de Batz, d’observer un regroupement de phoques : cet après midi, un petit groupe de trois phoques, et deux individus isolés, ont fréquenté Porz Gwen une partie de l’après midi.
Les observations de phalaropes à bec larges sont rares. Une première observation de trois individus, sur l’île, vient d’être relevée sur Faune Bretagne. Les phalaropes sont des migrateurs qui vivent principalement dans les régions arctiques et subarctiques d’Amérique du Nord et d’Europe. Ces limicoles migrent vers des zones côtières tropicales et subtropicales pour passer l’hiver. La silhouette et les couleurs des phalaropes, sur certaines périodes, peuvent nous amener à les confondre avec des mouettes rieuses.
Merci à Nathan, étudiant BTS GPN du lycée de Suscinio, pour son identification rapide de ce limicole très rare sur nos côtes.