Actualités concernant la faune et la flore de l'île de Batz
Découvrez les richesses de l'île de Batz : oiseaux marins, oiseaux des jardins, insectes et les plantes du littoral.
Toutes les photographies sont prises sur l'île de Batz, dans le chenal ou près de l'estacade.
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Il est rare d’observer trois espèces de goélands sur le même rocher. Cet après midi, trois espèces de goélands, mais aussi une mouette rieuse, étaient observables sur la partie Est de la plage de Porz ar Roch.
Le goéland marin se différencie du goéland brun par ses pattes roses mais aussi par sa taille qui est beaucoup plus grande. Au total, près de la mare du Prad et la plage de Porz ar Roch, le nombre de goélands dépassait la centaine.
Paramètres de l’observation : vents de SO de 20 km/h – température 22° – mi-marée montante coefficient de 81.
Mouette rieuse en bas à gauche, goélands argentés et goélands bruns au centre et goélands marins au fondGoélands argentés et goélands bruns au centre (robe grise foncée et pattes jaunes)
Les anguilles fréquentent les trois mares de l’île de Batz mais il est rare de pouvoir les observer près de la surface et à proximité des berges. Cet après midi, il y avait beaucoup d’activités à la mare aux canards : des foulques macroules, des gallinules poule-d’eau, des canards colverts, un orthétrum et une anguille dans très peu de profondeur.
Les tariers pâtres font partie des rares passereaux à ne pas être discrets en ce début du mois d’août. Plusieurs se sont « sédentarisés » à Bilvidik et tout près de Porz Reter. Ils sont facilement reconnaissables, en ce moment, par leurs petits cris brefs et dynamiques.
Les effectifs de faucons crécerelles se portent au mieux sur l’île de Batz et occupent tout le territoire îlien. Il est fréquent d’en observer près d’une demi-douzaine dans la journée. Ce matin, deux faucons chassaient au-dessus de la grève près de Bilvidik.
Paramètres de l’observation : vents d’Ouest de 20 km/h – température 20° – marée basse coefficient de 51.
Le chevalier culblanc est un limicole de petite taille qui fréquente l’île de Batz en halte migratoire. Il est repérable par ses cris stridents répétés lors de son envol. Ce matin un petit groupe de quatre chevaliers est resté quelques minutes sur la mare de Kerabandu.
La dernière observation, sur l’île, a été réalisée en septembre 2021 au Barr Hir.
Paramètres de l’observation : vents de Nord 15 km/h – température 21° – marée coefficient 47.
Le Tircis, ou argus des bois, est un papillon de la famille des Nymphalidae qui est fréquemment observé sur l’île de Batz. Il fait partie des dix-sept papillons recensés, pour l’île, sur le portail de l’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel). Sa largeur peut atteindre 25mm et le dessus de ses ailes est brun foncé avec de nombreuses taches jaune-orangé.
Le bombyx de la ronce est une chenille d’un papillon de nuit aussi appelé « anneau du diable ». La présence, sur l’île, de cette chenille n’avait pas encore été relevée sur le portail national de la biodiversité (Inventaire national du patrimoine naturel).
Les papillons sont nombreux sur l’île de Batz : Azurés communs, Machaons, Myrtils, Tircis et Vulcains sont en ce moment les plus nombreux avec les Amaryllis qui, ce matin, étaient par dizaines près de Poul C’horz.
Les effectifs de ragondins, sur l’île de Batz, sont difficiles à évaluer mais il est très probable qu’ils approchent les trois centaines par rapport à deux indices majeurs : le nombre de crottes visibles dans les landes près du Trou du serpent jusqu’au marais de Kerabandu et les fréquentations du rongeur sur l’ensemble du territoire îlien ainsi qu’à Ti Saozon.
Le marais de Kerabandu permet d’observer les ragondins dans la journée et, aujourd’hui, quatre jeunes jouaient sur le plan d’eau Sud. Ils sont peu farouches et ne se réfugient plus systématiquement sous la végétation.
Le ragondin est une espèce exotique invasive qui est susceptible de transmettre, à l’homme, des maladies graves et il est soupçonné de polluer, par son urine et ses déjections, les mares d’eau douce qu’il fréquente. Enfin, le ragondin adulte n’a aucun prédateur sur l’île de Batz et sa femelle peut avoir, annuellement, plusieurs portées d’une demi-douzaine de petits. En théorie, sur deux ans, un seul couple peut avoir une descendance de plus de 150 petits qui auront une maturé sexuelle à six mois !
Sur l’île, les ragondins ont ravagé certaines parcelles cultivées et sont probablement à l’origine d’abandons de nidification de certains oiseaux d’eau (dont des cygnes tuberculés et des foulques macroules) mais aussi du « déménagement » de la colonie de goélands argentés et de goélands bruns du Trou du serpent. Enfin certaines berges colonisées sont très fragilisées par les tunnels creusés par ces rongeurs.