Beaucoup de touristes pour observer, aujourd’hui, un phoque à la dérive entre Porz Melloc et la grève blanche. Pleine mer, gros coefficient, le phoque semble endormi et se laisse dériver : en une demi-heure, il a parcouru 200 mètres entre les deux plages.
La patte de la foulque macroule, tout comme celle de la gallinule poule d’eau, est une adaptation remarquable à la vie aquatique. Elle est large et plate, avec des doigts lobés qui permettent à l’oiseau de se déplacer facilement sur l’eau.
Les doigts de la patte de la foulque macroule sont palmés, avec de nombreuses lamelles qui augmentent la surface de contact avec l’eau. Cela permet à l’oiseau de mieux propulser lui-même et de générer plus de portance. Les doigts sont également légèrement recourbés vers l’avant, ce qui permet à l’oiseau de maintenir une bonne position dans l’eau.
La patte de la foulque macroule est également robuste, ce qui permet à l’oiseau de se défendre des prédateurs. Les doigts sont armés de fortes griffes qui peuvent blesser les prédateurs qui s’approchent trop près.
Foulque macrouleLes pattes de la gallinule poule d’eau ont des caractéristiques qui lui permettent de se défendre face à ses prédateurs.
Foulques, gallinules poule-d’eau, canards colverts, cygnes, aigrettes garzettes, ragondins et libellules sont en nombre à la mare du Prad sur l’île de Batz. S’y rajoutent occasionnellement des hérons cendrés et quelques limicoles.
Canards colverts, aigrette garzette et héron cendré à la mare du Prad sur l’île de Batz.Canards colverts, aigrette garzette et héron cendré à la mare du Prad sur l’île de Batz.
La gallinule n’est pas bien grande mais son bec lui permet d’être respectée par d’autres habitants des plans d’eau douce. Au cours de cette confrontation, la gallinule a donné un coup de patte au ragondin qui lui a une taille quatre fois supérieure.
Rencontre d’un ragondin et d’une gallinule poule-d’eau
Le chevalier gambette est un oiseau migrateur limicole. Sur l’île de Batz, il est le plus souvent isolé ou en tout petit groupe mais il s’intègre facilement à d’autres limicoles dont les bécasseaux.
Le ragondin albinos est une mutation génétique rare qui se caractérise par une absence de pigmentation. Les ragondins albinos ont généralement des yeux rouges et des griffes claires. Ils sont également plus sensibles aux rayons UV du soleil que les ragondins normaux. Sur la photo, il semble que le ragondin ait des difficultés visuelles malgré l’heure de la prise de vue tardive (18H00). La prise de vue a été réalisée à la mare aux canards de l’île de Batz.
Petit coefficient de marée mais une multitude d’oiseaux marins sur la grève blanche. Le goémon d’épave est à l’origine de cette « sur-fréquentation » par différents limicoles, mouettes, goélands et canards colverts.
Mouette, tournepierre à collier et combattant variéCanard colvert
Surprise ce matin à Porz à Gored sur l’île de Batz : un traquet motteux isolé. En avril dernier, ils étaient une vingtaine à fréquenter cette plage du Nord de l’île.