Anguille dans les dunes près du Prad
Petite surprise près du lavoir du Prad : à une dizaine de mètres du plan d’eau, une anguille vivante est en grande difficulté dans les dunes. Remise dans l’eau, elle s’est remise lentement à bouger.



Coup d'oeil sur les oiseaux et la biodiversité de l'île de Batz
Petite surprise près du lavoir du Prad : à une dizaine de mètres du plan d’eau, une anguille vivante est en grande difficulté dans les dunes. Remise dans l’eau, elle s’est remise lentement à bouger.
La patte de la foulque macroule, tout comme celle de la gallinule poule d’eau, est une adaptation remarquable à la vie aquatique. Elle est large et plate, avec des doigts lobés qui permettent à l’oiseau de se déplacer facilement sur l’eau.
Les doigts de la patte de la foulque macroule sont palmés, avec de nombreuses lamelles qui augmentent la surface de contact avec l’eau. Cela permet à l’oiseau de mieux propulser lui-même et de générer plus de portance. Les doigts sont également légèrement recourbés vers l’avant, ce qui permet à l’oiseau de maintenir une bonne position dans l’eau.
La patte de la foulque macroule est également robuste, ce qui permet à l’oiseau de se défendre des prédateurs. Les doigts sont armés de fortes griffes qui peuvent blesser les prédateurs qui s’approchent trop près.
Foulques, gallinules poule-d’eau, canards colverts, cygnes, aigrettes garzettes, ragondins et libellules sont en nombre à la mare du Prad sur l’île de Batz. S’y rajoutent occasionnellement des hérons cendrés et quelques limicoles.
La gallinule n’est pas bien grande mais son bec lui permet d’être respectée par d’autres habitants des plans d’eau douce. Au cours de cette confrontation, la gallinule a donné un coup de patte au ragondin qui lui a une taille quatre fois supérieure.
Un cygne peut être observé, en mer, sur Porz Gwenn. Le couple de cygnes est habituellement à la mare aux canards ou au Prad.
Un héron cendré était observable, ce matin, à la mare du Prad et un second à Porz ar Gouver. Tous les deux se sont dirigés vers Enez ar Prad.
Le ragondin est un rongeur nuisible dont la population est difficile à contrôler sur l’île de Batz car il n’a pas de prédateur. Il est un vecteur de la Leptospirose par son urine, maladie susceptible d’être mortelle pour l’homme.
Sur l’île de Batz, le mois de juillet permet de réaliser de nombreuses observations qui vont concerner les juvéniles tels les tadornes de Belon, les foulques macroules et les hirondelles de rivage mais aussi le passage de nombreux limicoles pour qui l’île est une halte migratoire. En ce qui concerne les insectes, vous pourrez observer une vingtaine d’espèces de papillons, de coléoptères et d’odonates.
Beaucoup d’insectes près des plans d’eau et parmi les plus importants, demoiselles (agrions), libellules, conocéphales des roseaux, sauterelles pour le bonheur des passereaux.
Surprise à la mare aux canards : la tortue se promène à côté des canards.