Catégorie : Mare aux canards

Naissances de poussins foulques macroules

Les foulques macroules ont jusqu’à une dizaine de poussins mais seulement deux étaient observables ce matin entre Kerabandu et Porz ar Raouenn.

Les poussins étaient accompagnés des deux adultes.

Il est à noter que la berge est recouverte de crottes de ragondins. Ils partagent le même espace avec quelques poules d’eau, canards colverts et tadornes de Belon.

Quels oiseaux observer, en avril, sur l’île de Batz ?

Quatre-vingt-cinq espèces d’oiseaux ont déjà été observées sur l’île de Batz depuis le début de l’année. Ce cadre a généré l’intérêt de nombreux ornithologues et a permis à l’île de Batz de se classer, en mars, première commune du Finistère, et seconde de Bretagne derrière Auray, par le nombre total d’observations de la faune (source Faune Bretagne).


Une quarantaine d’espèces d’oiseaux marins ou oiseaux d’eau sont susceptibles d’être observables sur l’île de Batz en avril. Les espèces identifiées, depuis le début de l’année, sont : aigrette garzette, barge rousse, bécasseau sanderling, bécasseau variable, bécasseau violet, bécassine des marais, bernache cravant, bernache nonnette, canard colvert, canard siffleur, canard souchet, chevalier gambette, cormoran huppé, grand cormoran, grand gravelot, courlis cendré, courlis corlieu, cygne tuberculé, fou de Bassan, foulque macroule, goéland argenté, goéland brun, goéland cendré, goéland marin, grèbe castagneux, grèbe huppé, grèbe esclavon, grèbe à cou noir, guillemot de Troïl, harle huppé, héron cendré, huîtrier pie, martin-pêcheur d’Europe, mouette pygmée, mouette rieuse, pingouin torda, plongeon imbrin, pluvier argenté, râle d’eau, sterne caugek, sterne pierregarin et tadorne de belon. Dans le nombre d’individus par espèces, les goélands argentés, les bernaches cravant, les tournepierres à collier et les huîtriers pie sont les plus nombreux.

Les observations de puffins, de labbes et d’autres espèces de plongeons et de chevaliers devraient enrichir rapidement le nombre d’espèces observées sur l’île.

Le mois d’avril sera aussi marqué par le départ de nombreux oiseaux migrateurs vers leurs sites de nidification. Progressivement, les derniers migrateurs limicoles et les bernaches cravant vont rejoindre, principalement, le Nord de l’Europe pour y nidifier. Les bécasseaux sanderling et variables ont déjà quitté nos côtes.


En ce qui concerne les oiseaux communs, ils sont très nombreux mais ce sera le troglodyte mignon qui se fera le plus entendre : il est présent sur l’ensemble de l’île y compris sur les plages du nord.

Vers Kerabandu, des observations de cisticoles des joncs et de bouscarles de Cetti viennent d’être réalisées mais le phragmite des joncs n’a pas encore été identifié cette année.

Les premières hirondelles de rivage et rustiques sont arrivées le mois dernier tout comme le traquet motteux. Les hirondelles de fenêtre ne vont pas tarder.

Les pies bavardes ont déjà commencé à nidifier.

Enfin, le petit territoire de l’île de Batz accueille plusieurs rapaces : faucon crécerelle, faucon pélerin, épervier d’Europe et buse variable.

Premières naissances de canetons

A la mare aux canards, mais aussi à la mare du Prad, des canards colverts ont donné naissance aux premiers canetons de l’année.

Pour le moment, les attaques de goélands n’ont pas encore trop diminué les effectifs car il semble que la cane reste à proximité de branches d’arbres ou d’arbustes.

Observation d’un grand cormoran à la mare du Prad

Rencontre improbable aujourd’hui à la mare du Prad : un cygne tuberculé accompagné d’un grand cormoran. Ce dernier, excellent pêcheur, a réalisé quelques sondages mais sans succès. Il est très probable qu’il n’y ait pas beaucoup de poissons dans cette réserve d’eau à l’exception de quelques anguilles déjà observées à proximité.

La patte de la foulque macroule : une perfection de la nature

La patte de la foulque macroule, tout comme celle de la gallinule poule d’eau, est une adaptation remarquable à la vie aquatique. Elle est large et plate, avec des doigts lobés qui permettent à l’oiseau de se déplacer facilement sur l’eau.

Les doigts de la patte de la foulque macroule sont palmés, avec de nombreuses lamelles qui augmentent la surface de contact avec l’eau. Cela permet à l’oiseau de mieux propulser lui-même et de générer plus de portance. Les doigts sont également légèrement recourbés vers l’avant, ce qui permet à l’oiseau de maintenir une bonne position dans l’eau.

La patte de la foulque macroule est également robuste, ce qui permet à l’oiseau de se défendre des prédateurs. Les doigts sont armés de fortes griffes qui peuvent blesser les prédateurs qui s’approchent trop près.