Beaucoup de surprises sur l’île de Batz au cours d’une sortie ornithologique avec des BTS GPN passionnés par les oiseaux : un faucon pèlerin dans le chenal, une sterne pierregarin au C’hleguer, une bécassine des marais à Gwalez, une bouscarle de Cetti et une cisticole des joncs à Porz ar Raouenn mais aussi beaucoup de cormorans huppés par rapport à la baie de Morlaix où le grand cormoran est le plus visible.
A la mare aux canards, mais aussi à la mare du Prad, des canards colverts ont donné naissance aux premiers canetons de l’année.
Pour le moment, les attaques de goélands n’ont pas encore trop diminué les effectifs car il semble que la cane reste à proximité de branches d’arbres ou d’arbustes.
Ce matin, un couple de bernaches nonnettes était observable sur la plage de Porz ar Gored. Il y est resté une petite heure avant de se laisser emporter par le courant vers Bigollé.
C’est la neuvième observation de bernaches nonnettes, en Bretagne, cette année. La plupart ont été réalisées sur l’île de Sein et sont liées à un long séjour sur cette île. La plupart des observations, sur ce trimestre, ont été réalisées sur l’île de Batz et il n’y a pas eu d’observation dans les autres départements bretons.
La première observation, sur l’île, a été réalisée le 29 janvier.
Paramètres de l’observation : couvert – vents de Sud de 30 km/h – température 11° – marée descendante coefficient 86.
Sur l’île de Batz, le comptage des troglodytes mignons est difficile car, sans chant, il n’est pas aisé de les repérer dans les ronciers qui bordent le sentier littoral du Nord. C’est la période la plus favorable car les troglodytes sont particulièrement actifs dans les préparatifs de nidification et le troglodyte s’entend de loin : son chant, de 5 à 6 secondes, peut atteindre 90 décibels.
L’application « Merlin » associée à l’identification visuelle a été utilisée pour réaliser ce comptage qui ne prend en compte que la bande côtière. Néanmoins, son chant étant perceptible sur plusieurs dizaines de mètres (et bien plus), le comptage en est facilité. La zone sélectionnée est la partie Nord de l’île de Bilvidik au trou du serpent. Le principal concurrent sonore a été l’accenteur mouchet loin devant les moineaux domestiques.
En conclusion, il est probable que la densité soit supérieure à 6 troglodytes au km avec des concentrations dans les ronciers de Porz Doun et de Porz Gwenn. Il y a aussi quelques surprises avec des occupations régulières des rochers des hauts de certains plages (nidification sur des tombants de plage l’année dernière).
En mars, le troglodyte est peu discret et son chant peut atteindre les 90 décibels !
Ce matin un couple de bernaches nonnettes était observable à Enez ar Prat. Il était accompagné de goélands argentés, d’un héron cendré, d’une aigrette garzette et de quelques bernaches cravant.
C’est la huitième observation de bernaches nonnettes, en Bretagne, cette année. La plupart ont été réalisées sur l’île de Sein et sur l’ île de Batz.
Les autres observations de bernaches nonnettes, sur l’île, ont été réalisées le 29 janvier et sur une période de trois jours du 7 au 9 mars.
Paramètres de l’observation : couvert – vents d’Ouest de 15 km/h – température 11° – marée montante coefficient 50.
Un premier traquet motteux était observable cet après midi à Porz ar Gored. Il vient très probablement d’arriver du Nord de l’Afrique où il y a passé l’hiver avant de rejoindre son territoire de nidification.
La buse variable est très farouche et ne se laisse pas approcher. Cette année, elle a été observée du trou du serpent jusqu’à Goalès. Aujourd’hui, sur Gwagué, elle était dans les rochers à proximité des aigrettes garzette avant de rechercher un nouvel emplacement dans les arbres à Porz Doun. Il est possible qu’il y ait deux buses sur l’île.
Petite surprise ce matin près de Penn an Enez : un second couple de cycles tuberculés est présent dans le plan d’eau douce en compagnie de canards colvert et de foulques macroules.