Troglodyte mignon
Sur l’île de Batz, le troglodyte mignon niche dans les ronciers en bordure du sentier littoral mais aussi dans les rochers des plages du Nord. En septembre, les troglodytes sont des oiseaux faciles à observer car peu farouches.
Coup d'oeil sur la biodiversité de l'île de Batz et les oiseaux en particulier
Découvrez les richesses de l'île de Batz : oiseaux marins, oiseaux des jardins, insectes et les plantes du littoral. Toutes les photographies sont prises sur l'île de Batz. Le site est sans publicité et aucun dispositif de traçage (cookies ou autre) n'est mis en œuvre au cours de votre navigation.
Sur l’île de Batz, le troglodyte mignon niche dans les ronciers en bordure du sentier littoral mais aussi dans les rochers des plages du Nord. En septembre, les troglodytes sont des oiseaux faciles à observer car peu farouches.
Jean-Pierre Nicolas, ancien directeur de l’école de l’île de Batz, a actualisé et enrichi de nouvelles ressources son ouvrage « Algues des côtes bretonnes ». Loïc Tréhin est toujours l’illustrateur de cet atlas incontournable qui intègre des descriptions, usages mais aussi des aspects sociétaux et réglementaires.
La cisticole des joncs est rare sur l’île de Batz : une demi-douzaine est observable près des Kerabandu.
Les tournepierrres à collier sont nombreux et peu farouches sur les plages du Nord. Ils ont une préférence pour Porz Gwenn et les petites plages à proximité de Bilvidik.
Petite surprise au Roch sur l’île de Batz : un épervier d’Europe effectue des petits vols auprès des rochers. Cette semaine, cette zone était occupée par jeunes faucons crécerelle. Un épervier est régulièrement observé, à l’opposé, près du jardin Delaselle.
Petite surprise près du lavoir du Prad : à une dizaine de mètres du plan d’eau, une anguille vivante est en grande difficulté dans les dunes. Remise dans l’eau, elle s’est remise lentement à bouger.
L’accouplement de libellules est toujours spectaculaire. Le mâle saisit la femelle par la tête ou le thorax à l’aide d’un crochet « hameçon » disposé à l’extrémité de son corps. Cette action peut être réalisée en plein vol. Le mâle replie ensuite son abdomen vers l’avant et, avec l’aide de la femelle qui le ramène sous elle, les deux partenaires forment un « cœur copulatoire ». Les accouplements sont nombreux, en ce début septembre, près du Prad sur l’île de Batz et concernent de nombreuses libellules dont les demoiselles toujours aussi séduisantes.
Beaucoup de touristes pour observer, aujourd’hui, un phoque à la dérive entre Porz Melloc et la grève blanche. Pleine mer, gros coefficient, le phoque semble endormi et se laisse dériver : en une demi-heure, il a parcouru 200 mètres entre les deux plages.
La patte de la foulque macroule, tout comme celle de la gallinule poule d’eau, est une adaptation remarquable à la vie aquatique. Elle est large et plate, avec des doigts lobés qui permettent à l’oiseau de se déplacer facilement sur l’eau.
Les doigts de la patte de la foulque macroule sont palmés, avec de nombreuses lamelles qui augmentent la surface de contact avec l’eau. Cela permet à l’oiseau de mieux propulser lui-même et de générer plus de portance. Les doigts sont également légèrement recourbés vers l’avant, ce qui permet à l’oiseau de maintenir une bonne position dans l’eau.
La patte de la foulque macroule est également robuste, ce qui permet à l’oiseau de se défendre des prédateurs. Les doigts sont armés de fortes griffes qui peuvent blesser les prédateurs qui s’approchent trop près.
Foulques, gallinules poule-d’eau, canards colverts, cygnes, aigrettes garzettes, ragondins et libellules sont en nombre à la mare du Prad sur l’île de Batz. S’y rajoutent occasionnellement des hérons cendrés et quelques limicoles.