Coup d'oeil sur la biodiversité de l'île de Batz et les oiseaux en particulier
Découvrez les richesses de l'île de Batz : oiseaux marins, oiseaux des jardins, insectes et les plantes du littoral. Toutes les photographies sont prises sur l'île de Batz. Le site est sans publicité et aucun dispositif de traçage (cookies ou autre) n'est mis en œuvre au cours de votre navigation.
En moyenne, cette semaine, quatre hérons cendrés ont fréquenté le littoral Nord de l’île de Batz. L’effectif est légèrement en baisse sur un semaine mais le héron a la couleur de sa robe qui le rend invisible dans les rochers.
Sur l’île, une de ses particularités est d’être à proximité d’aigrettes garzettes.
Paramètres de l’observation : vents de Sud Est 30 km/h – température 14° – ensoleillé – marée descendante coefficient 84.
La crocothémis écarlate a été observée pour la première fois cet été sur l’île Batz à Kerabandu. Son identification vient d’être réalisée par Jean David spécialiste des odonates à Bretagne Vivante et validateur à Faune-Bretagne. Cette libellule a ensuite été observée une seconde fois à Porz Retter.
La crocothémis écarlate est une libellulle de taille moyenne de couleur jaune à jaune-brun puis rouge écarlate.
Son identification porte à dix le nombre d’espèces de libellules identifiées sur l’île.
Ce matin, ce n’étaient pas les canards colverts qui animaient la mare aux canards mais la baignade d’une douzaine de moineaux domestiques.
Après les nidifications, les regroupements de moineaux domestiques sont assez courants. Sur l’île de Batz, en automne, les moineaux sont nombreux près de Lenn Venn .
Paramètres de l’observation : vent d’Est 25 km/h – température 17°.
Ce mois d’octobre sera encore marqué par l’intensification des passages de nombreux oiseaux migrateurs dont beaucoup de limicoles mais aussi par les traquets motteux qui ont atteint la dizaine, sur l’île et sur la même journée, il y a quelques jours. Enfin ce sera le retour des bernaches cravants dont deux premières observations ont été réalisées dans le Nord Est de l’île.
Cette année, sur l’île de Batz, une centaine d’espèces d’oiseaux ont déjà été observées dont 56 espèces d’oiseaux marins ou oiseaux d’eau : aigrette garzette, barge rousse, bécasseau sanderling, bécasseau variable, bécasseau violet, bécassine des marais, bernache cravant, bernache nonnette, canard colvert, canard siffleur, canard souchet, chevalier aboyeur, chevalier culblanc, chevalier gambette, chevalier guignette, cormoran huppé, grand cormoran, grand gravelot, courlis cendré, courlis corlieu, cygne tuberculé, fou de Bassan, foulque macroule, fulmar boréal, gallinule poule-d’eau, goéland argenté, goéland brun, goéland cendré, goéland marin, grèbe castagneux, grèbe huppé, grèbe esclavon, grèbe à cou noir, guillemot de Troïl, harle huppé, héron cendré, huîtrier pie, macreuse noire, martin-pêcheur d’Europe, mouette mélanocéphale, mouette pygmée, mouette rieuse, mouette tridactyle, pingouin torda, plongeon imbrin, pluvier argenté, pluvier doré, puffin des anglais, puffin des Baléares, puffin majeur, râle d’eau, spatule blanche, sterne caugek, sterne pierregarin, tadorne de belon et tournepierre à collier. Dans le nombre d’individus par espèces, les goélands argentés et les mouettes rieuses sont les plus nombreux en ce début de mois d’octobre.
La singularité de l’île de Batz liée aux oiseaux d’eau est la présence, toute l’année, du pluvier argenté : il y a été observé au moins une fois par mois ce qui est unique pour notre département.
Tout comme l’île de Batz, les îlots à proximité de l’île sont dans la zone de protection spéciale de la baie de Morlaix (Natura 2000) et il est interdit de les visiter. Par ailleurs, la grive aviaire est toujours d’actualité et implique un protocole draconien pour les observateurs. Le suivi des nidifications est réalisé par l’équipe du conservateur de la réserve ornithologique de la baie de Morlaix (Bretagne Vivante).
47 oiseaux communs ont été observés depuis le début de l’année : accenteur mouchet, bergeronnette de Yarell, bergeronnette des ruisseaux, bergeronnette flavéole, bergeronnette grise, bergeronnette de Yarell, bouscarle de Cetti, bruant zizi, buse variable, chardonneret élégant, choucas des tours, cisticole des joncs, corneille noire, épervier d’Europe, étourneau sansonnet, faucon crécerelle, faucon pèlerin, fauvette à tête noire, gobemouche noir, grive draine, grive musicienne, hirondelle de fenêtre, hirondelle de rivage, hirondelle rustique, linotte mélodieuse, martinet noir, merle noir, mésange bleue, mésange charbonnière, moineau domestique, phragmite des joncs, pic vert, pie bavarde, pigeon ramier, pinson des arbres, pipit farlouse, pipit maritime, pipit spioncelle, pouillot fitis, pouillot véloce, rougegorge familier, serin cini, tarier pâtre, tarin des aulnes, tourterelle turque, traquet motteux et verdier d’Europe.
Le ragondin et le rat surmulot constituent des menaces pour la biodiversité. Il convient d’être vigilant sur la prolifération de ces rongeurs qui peuvent être à l’origine d’échecs de nidification. Par ailleurs, le ragondin a fait le vide dans le secteur de Kerabandu et il semble que seules les foulques macroules et les gallinules poule-d’eau soient capables de lui résister. Le vison d’Amérique est susceptible d’être prochainement observé sur l’île : il est présent dans les îlots de la baie de Morlaix, l’île Callot et des indices de sa présence ont été relevés à Ti Saozon.
Le rougegorge est très bruyant mais aussi très actif en ce début d’automne. Il est présent sur l’ensemble de l’île tout en étant très territorial. La semaine dernière, une petite dizaine d’observations de rougegorges familiers a été réalisée chaque jour.
C’est un choupisson dépendant qui pouvait être observé, en fin d’après midi, sur le sentier côtier entre Porz Doun et Gwalez. Heureusement, aujourd’hui très peu de touristes et de chiens en promenade sur ce secteur.
Par sa taille, il est probable que ce choupisson soit encore dépendant au lait maternel jusqu’à ses six semaines ou qu’il soit en période de sevrage.
Avec un petit retard, une libellule photographiée cet été vient d’être identifiée par l’équipe de Faune Bretagne/Bretagne vivante : il s’agit de la première observation de l’espèce æschne affine sur l’île de Batz. Cette espèce est rare et seule une seconde observation, à Brest, a été réalisée cette année pour le département du Finistère.
Merci à Jean David, spécialiste des odonates et co-auteur de l’atlas des libellules de Bretagne, pour cette identification.
Cette identification permet d’atteindre trois pour le nombre d’æschnes identifiées sur l’île de Batz avec l’æschne bleue et l’æschne mixte.
Les bécasseaux sanderlings sont en petits effectifs sur l’île de Batz. Ce matin un petit groupe d’une quinzaine de bécasseaux était présent sur la grève blanche à proximité de barges rousses.
Paramètres de l’observation : vent d’Est 10 km/h – température 12° – couvert – pleine mer coefficient 45.
Les sternes caugeks sont régulièrement observées sur l’île de Batz. Cette année, la première observation a été réalisée le 10 mars à Kernok et d’autres ont suivi en avril, mai, juillet, août et septembre. Elles peuvent être vues sur la côte Nord ou Sud mais aussi près des îlots.
Ce matin, deux sternes caugeks étaient sur le sable entre le quai et Kernok.
Paramètres de l’observation : vent de Nord 45 km/h – température 15° – couvert – marée montante coefficient 34.
L’île de Batz est une halte migratoire appréciée par les traquets motteux et les effectifs ont dépassé la dizaine sur la journée de mardi cette semaine. Le traquet motteux n’est pas très farouche et il est souvent visible d’assez loin car il aime se poser sur les rochers pour dominer son environnement. Ce matin, à Bilvidik, un traquet s’est laissé observer dans la grève. Il a produit des petits vols entre le sentier littoral, la grève et le bord de l’eau à marée basse.
La plupart des traquets motteux ont nidifié dans l’extrême nord de l’Europe et vont passer l’hiver en Mauritanie.
Paramètres de l’observation : vent d’ouest 40 km/h – température 16° – couvert – marée descendante coefficient 35.
