Les limicoles sont encore en vedette sur l’île de Batz : beaucoup d’huîtriers pie, de barges, quelques courlis et tournepierres sont observables dans le chenal, dans le port ou sur les plages du Nord. Seuls les bécasseaux se font très rares.
Huîtiers pie, tournepierres et courlis près de l’île aux moutons.Groupe de barges à la grève blanche.Groupe d’huîtriers pie et cormorans dans le chenal en face de Roscoff.Groupe d’huîtriers pie (plus d’une centaine) près de la grève blanche.
Plusieurs observations de martins-pêcheurs sur l’île ont été réalisées sur une courte période : sur la cale, près de Porz Aliou, près de la plage des galets, à Lenn Venn, à porz doun et près de la pinède ce qui amène à penser qu’il est partout sur l’île !
Habituellement, le martin-pêcheur privilégie les eaux douces et il est plus rare de le voir pêcher dans la mer ; pourtant, près du débarcadère, on peut l’apercevoir plonger et pêcher.
Dans le cadre d’un projet d’initiative et de communication à produire dans la cadre de la validation de leur BTS gestion et protection de la nature, trois étudiants en 2ème année du lycée de Suscinio ont réalisé une « collecte » de photographies d’oiseaux marins, ou communs, sur l’île de Batz.
La météo, ensoleillée, a permis l’observation d’huîtriers pie, de barges, de courlis, de bécasseaux, de chevaliers, de tournepierres, de grands gravelots, d’aigrettes, de grèbes, de goélands, de mouettes, de cormorans, de bergeronnettes et même de deux martins-pêcheurs.
Si l’île de Batz bénéficie de la présence de nombreux oiseaux marins, sédentaires ou non, les trois étangs et le petit marais permettent d’observer des oiseaux traditionnellement moins présents sur les plages du littoral nord finistérien. L’identification formelle des oiseaux nécessitent un savoir-faire et une solide expérience déjà bien ancrés pour ces trois étudiants passionnées par la faune et la flore qui vont pouvoir partager les capitalisations du jour dans les prochains cours d’ornithologie au lycée.
La grève blanche, à un coefficient de marée de 102 à marée haute, permet d’observer de nombreux limicoles. Quelques bécasseaux mais essentiellement des barges, près de cinq douzaines, se gavent à marée haute de puces de mer et de petits vers marins.
De gros travaux de nettoyage viennent d’être effectués à la « mare aux canards » et à la mare de Goalès. Il était opportun de profiter que ces réserves d’eau soient à sec pour réaliser ces gros travaux justifiés par le volume de vase à enlever.
Quelques canards, foulques et poules d’eau ont migré vers la réserve d’eau de Prad ar Chanap en attendant un « retour à la normale ».
Les alouettes des champs mais aussi et surtout les pipits sont de redoutables prédateurs. Il n’est pas rare de voir un pipit se restaurer de ses proies constituées essentiellement d’insectes. Sur l’île, les alouettes des champs sont beaucoup moins nombreuses et semblent être remplacées, en nombre, par des pipits farlouse.
Deux naissances d’huitriers pie sur l’île : les parents veillent et ravitaillent les deux poussins. Dès qu’il y a une alerte (présence humaine ou survol par un faucon), les petits se réfugient dans les ronces à proximité des adultes.
Comme chaque année, plusieurs jeunes faucons s’exercent à chasser les musaraignes sur les côtes Nord et Ouest. Plusieurs observations de faucons crécerelle, attaquant des pigeons, sont à noter sur cette partie Nord et principalement de Porz Gwen à Bilvidic.
Faucon crécerelle en vol
Le bécasseau maubèche est un oiseau limicole migrateur.
Un bébé phoque dans les vagues.
Un premier bain pour des jeunes tadornes de belon.