Coup d'oeil sur la biodiversité de l'île de Batz et les oiseaux en particulier
Découvrez les richesses de l'île de Batz : oiseaux marins, oiseaux des jardins, insectes et les plantes du littoral. Toutes les photographies sont prises sur l'île de Batz. Le site est sans publicité et aucun dispositif de traçage (cookies ou autre) n'est mis en œuvre au cours de votre navigation.
Ce matin, sur la grève blanche, cinq bécasseaux variables étaient observables au bord de l’eau.
En plumage nuptial, la tâche ventrale noire permet d’identifier facilement ce bécasseau qui va nicher dans le Nord de l’Europe : Groenland, Scandinavie ou Islande suivant les sous-espèces.
Sur les photos ci-dessous, on peut observer différents stades de ce plumage nuptial :
Le chevalier guignette est un oiseau limicole de petite taille qui est rare sur l’île de Batz. Il est le plus souvent seul et ses effectifs n’ont jamais dépassé les trois individus, sur l’île, pour les vingt dernières observations.
La plupart des chevaliers guignette hivernent en Afrique de l’Ouest et nidifient dans le Nord Est de l’Europe (vers les pays baltes ou ses environs) mais quelques individus nidifient en Espagne, Portugal et même en France.
Les linottes mélodieuses ne sont pas farouches et elles sont plusieurs douzaines à fréquenter le littoral ou les dunes de l’île. Ses sites préférés : Porz Retter, Kerabandu, Porz ar Roch, Porz Doun, Porz Melloc, les dunes près de la grève blanche et le C’hleguer. L’effectif le plus important a été observé le 16 avril à Porz Melloc : 18 linottes dans les dunes.
Les bernaches cravant sont toujours nombreuses sur l’île de Batz et le groupe principal n’est plus sur Porz ar Gored mais sur la grève blanche.
Les effectifs, le 16 avril, sont de 115 bernaches pour l’ensemble de l’île et 34 pour le groupe de la grève blanche. Ils sont de 111 le 17 avril pour 8 sites et 113 le 18 avril pour 10 sites.
Une soixantaine de bécasseaux sanderling ont séjourné, à marée basse, sur la grève blanche. Ces bécasseaux reviennent d’Afrique où ils ont « hiverner » et vont prendre quelques forces avant de rejoindre les sites de nidification dans l’extrême Nord de l’Europe.
Un courlis corlieu a décidé de passer quelques jours au débarcadère. Peu farouche, il est observable depuis mercredi dernier. Aujourd’hui, il a donné un spectacle d’agilité en dégustant un petit crabe vert avec son long bec.
Beaucoup de limicoles cet après midi à la grève blanche : un grand gravelot intégré à un groupe de pluviers argentés dont un en « robe nuptiale », un groupe de barges rousses dont celle qui a été baguée en Norvège en septembre dernier, des huîtriers pie et des tournepierres à collier.
Partie de pêche pour un grèbe esclavon à la grève blanche : accompagné par deux cormorans huppés et un phoque gris, le grèbe esclavon est resté observable une partie de l’après midi à marée basse.
Pendant ce temps, sur le sable et les petits rochers à marée basse, une dizaine de bergeronnettes grises accompagnée d’une bergeronnette flavéole ont animé la plage sur la partie Ouest car, du côté Est, quatre traquets motteux ont réalisé leurs propres animations.
Les cormorans huppés n’étaient pas à Ti Saozon ni sur Enez ar Prad aujourd’hui mais répartis sur plusieurs îlots rocheux dans le Nord de l’île : Bilvidik, Graouelloc a vor et Beg lédan :
Une dizaine de chardonnerets élégants ont rejoint des hirondelles de rivage, des hirondelles rustiques et des linottes mélodieuses aujourd’hui près de la grève de Porz ar Roch. Les buissons ont été partagés entre chardonnerets et linottes.
